La renaissance
de la gare de Latillé
La renaissance de la gare de Latillé
Transcription :
La pression monte gentiment, mais ça ... je suis confiant !
C'est un long week-end qui se prépare pour Thomas, ce samedi matin. C'est l'inauguration de la première phase de la restauration de cette ancienne voiture des Voies Ferrées Économiques du Poitou.
On a débarqué à Latillé en 2017 avec ma chère et tendre Barbara,
Mais à peine installé dans le village, Thomas a repéré cette ancienne gare qui a exercé sur lui son très fort pouvoir d'attraction.
À force de passer devant avec ma femme... Je lui disais un jour, elle sera à nous, elle sera à nous !
Trois ans plus tard, la gare a été mise en vente et la prophétie de Thomas s'est réalisée.
Il s'est alors plongé dans un premier travail de restauration, se donnant pour but de lui redonner son aspect de gare qu'elle avait presque totalement perdu, et ce, grâce à la recherche de photos d'époque.
Par rapport à cette image, on a absolument fait tout ce qu'on a pu !
Thomas s'est alors dit qu'une gare sans rails et un peu de matériel roulant ne serait pas tout à fait une gare. Coup de chance, il se trouve qu'une voiture ayant circulé sur la ligne restait à sauver.
Par la joie et le miracle des réseaux sociaux, on a eu l'information par l'association l'Apemve comme quoi une voiture à essieux existait encore à Chauvigny dans une commune qui se trouve à 50-60 kilomètres d'ici...
En attendant de pouvoir la doter d'un châssis plus adapté que celui qu'il a pu récupérer dans un premier temps, ce qui fera, du moins l'espère-t-il, l'objet d'une seconde phase dans cette restauration. Place aux réjouissances et à l'inauguration d'un petit musée dédié à la mémoire des Voies Ferrées Économiques du Poitou.
D'où l'effervescence inhabituelle qui régnait ce matin-là devant la gare et que je vais vous faire revivre dans ce nouveau reportage. Bonjour et bienvenue dans Aiguillages !
Le chemin de fer Thomas a ça dans le sang. Son père et son grand-père étaient eux-mêmes de grands passionnés, plus particulièrement du PLM et son arrière-grand-père, cheminot. Il a lui même travaillé dans le ferroviaire et c'est d'ailleurs à bord de Cacahuète un engin de travaux qu'il pilotait et qui était engagé dans une opération de renouvellement de traverses sur la ligne à grande vitesse Paris-Lyon que je l'avais rencontré. Ce qui avait donné lieu à un reportage que vous pourrez retrouver sur la chaîne Aiguillages. Son métier d'alors l'amenant à se déplacer partout en France au gré des chantiers. Il avait toute liberté pour vivre de s'installer un peu n'importe où. Parce que son épouse et lui sont tombés amoureux de la région, c'est dans le Poitou qu'il choisira de se poser, plus précisément à Latillé, dans le département de la Vienne. Il découvrira plus tard que la commune a été desservie de 1921 à 1934 par l'une des trois lignes de chemin de fer qui constituaient le réseau des Voies Ferrées Économiques du Poitou. L'entreprise aura eu une existence très éphémère, mais le temps de laisser quelques traces, comme des bâtiments parmi lesquels la gare de Latillé qui, à force d'avoir subi des transformations au gré des usages qu'en ont eu ceux qui l'ont occupée, a fini par perdre complètement son aspect d'origine, au point que l'on en avait dans la commune, presque oublié la vocation première.
On passait régulièrement devant la gare qui n'avait absolument plus l'aspect de la gare. On connaissait simplement le BV et on disait : ça ressemble à une gare, ça ressemble à une gare, ça ressemble à une gare ! Et donc, quelques recherches plus tard, on a découvert que c'était effectivement une gare de chemin de fer secondaire en voie métrique du réseau des Voies Ferrées Économiques du Poitou ou VFEP. C'était le deuxième réseau qu'il y avait dans la Vienne après les Tramway de la Vienne sur la ligne Saint-Martin l'Ars - Poitiers ainsi que La Couronne - Poitiers et donc entre 1914 et 1921 plusieurs lignes ont été conçues entre Châtellerault et Bourresse, l'Encloître et Neuville, puis la section Neuville - Lusignan sur laquelle on est et qui a été ouverte le 8 décembre 1921. À l'époque, Latillé était un bourg marchand avec une très grosse foire aux bestiaux le lundi, donc il y avait même des trains spéciaux affectés pour l'occasion. Donc là, et d'ici où vous pouviez rejoindre Poitiers rapidement en descendant à Bennassay qui est à six/sept kilomètres d'ici où vous avez une correspondance pour partir sur Poitiers. Vous pouviez remonter à Neuville et L'Encloître pour avoir une liaison sur réseau le réseau Etat voire PO, et redescendre par Lusignan pour embarquer pour les trains qui descendaient par exemple sur Bordeaux ou La Rochelle.
À quatre kilomètres de là, il existait une autre gare qui portait le nom de Héron-Latillé, d'où l'inscription Latillé deux qui figure sur la plaque de celle-ci. Avant de savoir tout cela. Thomas s'était installé sur la commune dans une autre maison, mais ses nombreux déplacements l'amenaient à passer régulièrement devant ce bâtiment qui se trouve à l'une des entrées de la commune.
À force de passer devant avec ma femme, je lui disais : Un jour, elle sera à nous, elle sera à nous ! Et pendant la Covid complètement par hasard, je suis tombé sur l'annonce sans même chercher du tout... En plus, la photo était prise de l'autre côté. Je me disais : c'est la gare, ça ? Oui, c'est la gare ! On a été directement frappé à la porte et on leur a demandé de visiter, mais bon, pour moi, c'était bon, avant même de visiter, je savais que j'allais la prendre.
Pour les anciens propriétaires, bon, ils savaient quand même que c'était une gare ?
Alors oui !
Mais ce n'est pas ce qu'ils ont mis en valeur sur leur annonce ?
Non, non ! À l'époque donc après la cessation de l'activité des Voies Ferrées Économiques du Poitou, la gare était convertie en vente de charbon et d'huile, puis après en station essence... D'ailleurs, tu es sur la piste qui servait à l'époque, jusqu'à il y a encore une dizaine d'années de piste pour l'approvisionnement en carburant et également de garage automobile. Donc la vocation première de la gare était complètement oubliée et donc certains initiés ou passionnés savaient que c'était une gare. De toutes façons à la structure on reconnaît toujours l'architecture d'une gare quand on est dans le domaine. Mais voilà, en soit, la fonction première, beaucoup de personne l'a oublié, même moi, j'ai mis un peu de temps avant de comprendre à quoi elle servait et surtout où passaient les voies.
Pour comprendre tout cela, Thomas s'est donc plongé dans les archives où il a retrouvé une photo d'époque de la gare qui lui a servi de base pour ses premiers travaux de restauration.
Donc en gros, tout l'aspect extérieur de la gare, on cherche au maximum à retrouver l'aspect qu'on a sur cette photo. Bon, forcément, on ne va pas raser l'atelier parce qu'on en a besoin. Mais cette photo était une carte postale qui a été scannée et améliorée au niveau qualité d'image par Romain Bélanger qui nous a beaucoup aidé pour le projet également. Et donc, par rapport à cette image, on a absolument fait tout ce qu'on a pu ! C'est-à-dire que la clôture en traverses ou même les câbles ont été mis à la hauteur tels qu'ils étaient sur la photo, on a remis les isolateurs qui avaient disparu. On a refait le panneau de fronton avec la petite particularité, le numéro deux que je te disais tout à l'heure. On a même également retrouvé, par un hasard complètement incroyable les urinoirs en ardoise d'époque qu'on a réinstallés. On va aller voir ça, mais bon, ce n'est pas le plus grand patrimoine du monde, mais bon, c'est une petite touche assez rigolote. Ils ont même gardé... À l'époque, les toilettes étaient extérieures... Forcément, il y avait une partie habitation comme tous les BV à l'époque, il y avait une habitation à l'étage. Bureau, salle d'attente, cabane de cantonnier et le WC derrière, sur une fosse en maçonnerie. Et donc les WC, vu qu'il n'y avait pas encore l'eau courante partout, il y avait un puits derrière et les WC qui étaient là et qui ont été utilisés et qui sont encore en état de fonctionnement parce que ben, ils l'ont gardé très très longtemps. Donc, sur l'aspect extérieur, on a vraiment repris ce qu'on a pu. Donc les isolateurs, le fronton, la lampe de quai, il y a encore tout le ravalement de façade à faire, mais bon, Rome ne s'est pas faite en un jour... Déjà par rapport à l'état de la gare avant, comme tu as pu voir sur les photos, c'était passablement dégradé. Et donc là, dans le parc, ce côté-là, on n'a pas eu le temps d'encore le refaire au niveau de la porte, mais ça, c'est prévu. Donc les fameux urinoirs dont je te parlais qui ont été, qui m'ont été gentiment offerts par un ancien cheminot à la retraite. Donc les principaux travaux qu'il nous reste, excepté un peu de peinture sur quelques portes ça va être essentiellement le ravalement de façade et l’obturation, ou au moins le camouflage au maximum de la grande fenêtre qui a été montée sur la halle à marchandises, bah, forcément, c'était une habitation, on cherchait à l'époque à avoir de la luminosité. Ben nous, on va faire tout le contraire, on va tout cacher !
Vous l'avez vu dans le parc, il y avait aussi un camp militaire, alors rien à voir avec la gare, bien sûr. Simplement, Thomas est aussi un passionné de l'époque de la Seconde Guerre Mondiale et a créé une association qui s'appelle le Re-Collectif qui est spécialisée dans les présentations pédagogiques de vulgarisation historique. Cette association était là en ce week end inaugural pour proposer une animation complémentaire. Si le sujet vous intéresse, je vous mets en bonus la partie de l'interview dans laquelle Thomas me présente ses activités et quelques images des démonstrations qui étaient proposées. Et on retourne devant la gare pour vous présenter la voiture dont la première phase de restauration, la caisse a été achevée. Une opération qui a pu être envisagée grâce à un nouveau coup de chance.
Par la joie et le miracle des réseaux sociaux, on a eu l'information par l'association Apemve comme quoi une voiture à essieux existait encore à Chauvigny, une commune qui se trouve à 50-60 kilomètres d'ici, qu'ils avaient récupéré que d'un don et qu'ils stockaientt depuis quinze ans, elle était bâchée comme tu as pu voir sur les photos à l'intérieur du musée... Malheureusement ils n'avaient pas les moyens de la remettre en état, donc ils nous l'ont mis à la disposition pour qu'on la restaure, chose à peu près accomplie pour la première phase. Donc on a refait entièrement la caisse,
peinture intérieure extérieure, décapage, ponçage, tout ça. Le plancher qui a été refait et donc à l'intérieur, histoire de vraiment asseoir le côté patrimonial on a monté un tout petit musée, Oh, c'est vraiment pas grand, mais l'idée c'est vraiment de mettre en avant le rôle des Voies Ferrées Economiques du Poitou et même des trains secondaires en général en France.
On va peut-être aller visiter ce musée alors ?
Eh bien allons y !
On est juste à côté.
Allez suivez moi !
Ce musée est donc désormais ouvert à la visite, mais uniquement sur rendez-vous.
Donc en gros, cette voiture là elle comportait donc six places sur le côté gauche, douze places sur le côté droit. C'étaientt des banquettes en orne d'après les informations qu'on nous a donné. Donc il faut savoir que la voiture avait été utilisée par un ancien, un artisan gallocher-sabotier, et donc il y avait une énorme cloison qui était installée au milieu. Enfin voilà, il avait bricolé, il avait installé des dispositifs parce que ça avait été converti vraiment en atelier. Le châssis d'origine avait été ferraillé. Il n'avait gardé que la caisse. Il en avait pris trois. Il y en a une qu'il a envoyée sur la côte, on ne sait pas où, qui a servi de base pour une habitation apparemment, et les deux autres ont été utilisées, une en temps que bureau, l'autre en tant qu'atelier pour son activité à Chauvigny. Je ne sais pas si s'est à sa succession ou à sa retraite ou quoi, les voitures ont été confiées puis confiées et finalement c'est la commune de Chauvigny qui les a récupéré dans un don. Et eux, ils avaient dans l'idée de la restaurer pour un projet, je ne sais pas, peut être en agrément de parc ou pour mettre au milieu d'un rond-point, mais ils ont jamais eu le moyen de le faire, donc ils ont accepté de nous la confier. Donc voilà. Donc on essaye au maximum de reprendre les aspects d'origine. Les peintures qu'elles soient extérieures ou intérieures, sont basées sur les restes de peintures qu'il y avait. D'ailleurs, la couleur de cette voiture a servi de base pour faire les peintures de la BB7 au MTVS. Ils se sont inspirés des couleurs de la B12 pour refaire la leur. Donc l'idée, voilà, c'était de refaire donc absolument tout en connaissant l'origine, en évitant au maximum de remplacer les pièces. On a vraiment voulu refaire avec le matériel d'époque, pour ça que certaines pièces sont assez fragiles, notamment vous voyez le petit, le petit affichage là bas qu'on a du règlement intérieur... On a agrémenté d'un peu d'un peu de bagagerie et les quelques documents qu'on avait qui pouvaient se rapporter à l'époque et surtout la pièce maîtresse du musée, c'est cette maquette de la gare de Latillé qui a été conçue par l'association TGV 086 qui est basée à Châtellerault. Ils ont passé un an à la faire tant au niveau recherches historiques, implantation, vous voyez, vous avez tout le descriptif qui est au dessus. Et l'idée c'est que les gens qui la plupart ne savent pas que c'était une gare. Quand ils arrivent, ils comprennent comment ça marchait à l'époque.
La gare a été inaugurée en 1921 et fermée dès 1934. Le club TGV 086 a choisi de la représenter telle qu'elle était en 1925.
Alors pourquoi 1925 ? C'est tout simplement parce qu'on a essayé d'illustrer un petit peu cette époque et donc avec des véhicules qui aussi dataient. L'idée, c'était de faire en sorte que le spectateur, celui qui va voir la maquette, se dise ah oui, ce type de véhicule était un peu d'époque. Donc on est un peu parti de ça. C'est vrai que là, l'utilisation en quelque sorte, l'exploitation du réseau a été relativement brève. Mais il faut savoir qu'avant que l'exploitation du réseau soit brève, les études ont duré plus de 40 ans puisque c'est à partir de 1870, grosso modo, qu'il a été imaginé par les pouvoirs publics de créer des réseaux de chemin de fer à voie étroite pour ce que ça coûtait beaucoup moins cher que le réseau normal. Et les études ont duré très longtemps parce qu'il fallait que les communes acceptent ou soient en concurrence pour la position de la gare, etc etc. Que les sous soient trouvées pour créer les lignes. Et ça, ça n'a pas toujours été simple. Parfois il fallait des ouvrages d'art compliqués, parfois c'était simplement des gares. Mais une gare, il faut quand même la construire. Et donc effectivement, le projet de cette ligne là était prêt, en 1911, mais est arrivé un événement qui a été la guerre de 14 et la guerre de 14 a arrêté ce projet et effectivement la ligne a réellement démarré en 1921 et en 1934 tout était terminé puisque la rentabilité n'a jamais été assurée de ce type de lignes.
Ces chemins de fer secondaires ont par conséquent très vite été oubliés, à commencer par la population des communes qu'il traversait à Latillé, nombreux sont les habitants qui en ont redécouvert l'existence depuis que Barbara et Thomas sont venus habiter sur place et ont commencé les travaux de restauration.
Déjà le côté gare.... Comme je disais tout à l'heure, beaucoup de personnes avaient oublié qu'il y en avait une et surtout le wagon quand il est arrivé, il était dans un état vraiment désastreux, pas dire critique, mais pas loin. Et donc depuis deux ans, ils ont pu voir au fur et à mesure du temps l'évolution des travaux. Et comme tu as pu voir tout à l'heure, il y a beaucoup de personnes qui disaient ah enfin on peut rentrer dedans, bah voilà, maintenant ils peuvent rentrer dedans. On a fait toute une exposition avec des informations justement au niveau tant des lignes secondaires en France, que celle-là en particulier, un descriptif de l a voiture, la maquette et la gare de Latillé, histoire que les gens voient ce que c'était, même si ça a eu une vie très courte, à peine douze ans,
ça a eu un rôle de liens entre les entre les communes, tant pour les voyageurs que pour les marchandises.
Alors pour toi, comment ça va évoluer maintenant ? Bon ba ça y est, on va dire que c'est ouvert au public entre guillemets.
Tout à fait !
Alors qu'est-ce qui va se passer après ?
Alors donc là, c'est la première phase du projet, le deuxième, en dehors de quoi on parle vraiment de la partie musée, pas de la gare. Donc la deuxième période, ça serait à partir du moment que l'on arrive à avoir la pleine propriété de la voiture, parce que là on nous la juste prêtée pendant ce temps. Tout ce qu'on fait est en fonds propres. Il n'y a aucune subvention, aucune asso, il n'y a rien ! Donc la deuxième partie, ce serait à partir du moment que l'on aurait la propriété de la voiture, ce serait de refaire entièrement le châssis. Parce que comme tu as pu voir, c'est un châssis qui a été bricolé par l'Apemve, c'était une condition pour qu'ils aient la leur par Chauvigny. Ils leur ont juste demandé de vue juste faire un châssis. Ils ont mis deux essieux de tombereau histoire que ça tienne. Pour tout ferrovipathe, il y a de quoi s'arracher les yeux, mais bon, au moins l'avantage, il y a des roues ! C'est un bon début. Et donc la deuxième étape donc ça serait de refaire le châssis, la plateforme et tout le système de chauffage comme il y avait à l'époque. Et la troisième, si jamais... Ce serait de rajouter un wagon couvert sur la voie qu'on mettrait à côté. Parce que là, on est positionné logiquement par rapport à ce qu'on a au cadastre, sur la voie qui était censée être la voie principale. L'évitement à côté, et la voie de cour derrière pour justement faire le chargement déchargement des marchandises. Donc ça serait une extension dans laquelle on mettrait davantage d'expo, davantage de matériels peut être la maquette. On a et on a l'embarras du choix !
Et on fait confiance à l'imagination de Thomas et à sa capacité de mettre la chance de son côté pour que de nouveaux éléments viennent enrichir ce petit musée et l'espace autour de la gare. Un site qui mérite d'être connu, de même que beaucoup d'autres que je me suis efforcé de répertorier dans mon Guide du tourisme et des loisirs ferroviaires, édité par La Vie du rail. Vous pouvez toujours vous le procurer dans l'Aiguilloshop sur le site trois www.aiguillages.eu. Pour rappel, toutes les ventes qui sont réalisées via ce site servent à financer les reportages que vous retrouvez chaque lundi sur cette chaîne et le jeudi sur la chaîne Aiguillages. Si vous passez dans le secteur de Poitiers, n'hésitez pas à faire un petit détour par Latillé, mais pensez à prendre rendez-vous si vous souhaitez que Thomas vous accueille pour une visite privée.
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