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Le Club de Modélisme Ferroviaire Arpajonnais

Le Club de Modélisme Ferroviaire

Arpajonnais

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Le Club de Modélisme Ferroviaire Arpajonnais

Transcription :

Arpajon est située à une trentaine de km au sud-est de Paris et le Club De Modélisme Ferroviaire Arpajonnais, en plein centre de la ville. Ses membres s'y réunissent régulièrement pour partager leur passion du train sous toutes ses formes, autour des différents réseaux du club. Certains destinés aux expositions sont démontés et stockés, deux autres sont installés de manière permanente, et d'autres encore sont en cours de réalisation. C'est dire que les adhérents du club ne chôment pas quand ils se retrouvent dans ce local à l'agencement très particulier, lié à des contraintes dues au bâtiment lui-même, et qui font que l'espace disponible est divisé en 5 volumes. Mais qu'importe quand il le faut, les trains savent passer à travers les murs. Tous les réseaux du CMFA sont construits selon les normes de la Fédération Française de Modélisme Ferroviaire pour les réseaux au 1/87ème, et celles de l'Association Française des Amis du N pour ceux réalisés au 1/160ème. 5 jeunes participent activement à la vie de ce club qui a été créé il y a un peu plus de 30 ans.

Le club a été fondé en 1985 par 3 modélistes que vous devez connaître : il y avait Bernard ransol, Patrick Durand et Marcel Gady. Nous avions un local à la gare d’Arpajon dans le local des « taupiers », des agents de la voie, et depuis 1990, nous sommes ici dans le local au 100, Grande Rue.

Un local qui est très largement occupé par l'un des deux réseaux fixes du club, celui à l'échelle Ho, qui est une évocation de différents paysages typiques de l'île de France avec une incursion dans le massif central, et dont l'installation a dû répondre à bien des défis posés par la configuration des lieux, à commencer par une division en deux grandes parties, il y a le réseau du bas et le réseau du haut.

C’est une suite d’ajouts que nous avons faits, nous sommes partis de la gare d’Arpajon et après nous avons mis bout à bout des modules que nous avons fermé pour créer le réseau du haut. Comme il y a une différence de niveaux entre la salle où on se trouve et le haut, on a fait une boucle hélicoïdale pour rattraper le niveau. En haut, on a une garde de passage à 2 voies, un dépôt et un ensemble de containers avec des portiques, et un pont levant pour pouvoir passer d’une pièce à l’autre. La gare d’Arpajon, celle de départ, elle date de 1991. Avec cette gare, on avait participé au salon de la maquette à la porte de Versailles, où nous avions remporté le premier prix. Après, on a repris la pièce de devant et on a rajouté des modules qu’on a fermés pour pouvoir refaire un autre réseau et faire communiquer le haut et le bas. Derrière la gare d’Arpajon, on a des garages cachés, on a 5 voies de garage cachées pour pouvoir stocker les différents trains qu’on met en ligne pour exploiter le réseau lorsque nous faisons des expositions.

Ce réseau qui vient tout juste de sortir d'une longue phase de travaux.

Le réseau du haut va être compatible digital et analogique et là ça fait un sacré travail de réalisé, parce que depuis 6 ans Pierre fait le câblage, et maintenant on arrive au bout, à tourner ça fait 5 semaines, c’est du tout chaud !

La fin d'une longue phase de travaux que Pierre précisément, n'est sans doute pas près d'oublier. Rien que pour la raquette sur laquelle se trouve le dépôt, il lui a fallu en effet poser pas moins de 600 mètres de câbles.

Ça fait 6 ans que je câble, j’ai commencé par la gare de Guilhac, j’ai câblé 4 modules déjà, qui font presque 5 mètre de long. Ensuite j’ai câblé l’ascenseur puis toute la raquette qui est partie dépôt du milieu, partie vapeur, et dessous il y a à peu près 600 mètres de câbles. C’est en analogique et en digital, il y a plein de choses auxquelles il faut penser pour arriver à ce que ça soit bien, que tout fonctionne bien, et on a rajouté pas mal de choses au niveau des éclairages, au niveau des bâtiments, au niveau des croix de Saint-André pour passer de la route vers le dépôt, tout ça. Donc ça fait 600 mètres de câbles et pas mal de sub-D qui prennent tout ça. Ensuite on a câblé le triangle qui est derrière moi et puis les containers qu’on est en train de câbler parce que c’est pas totalement terminé, il va falloir qu’on termine tout ça. On a ici un TCO qui nous permet de faire tous les itinéraires, on peut faire un itinéraire que si on a déverrouillé les autres, on ne peut pas verrouiller un itinéraire s’il y en a déjà un de verrouillé. On fait appel à toute une casquette de relais qui principalement nous font les sécurités. Un relais en amène un autre, et on a des Detex, puisque c’est cantonné on a des Detex et de ce fait là on s’en va directement d’un canton à un autre, s’il y a un train devant, le train qui est derrière est bloqué automatiquement.

Le travail de câblage va par conséquent se poursuivre pour mettre en place les dernières sécurités manquantes, du coup, pas de surprise, Pierre sait parfaitement ce qu'il va faire de ses prochains samedis.

Les prochains samedis, on passe notre vie sous les réseaux, sous les modules et c’est le prix à payer pour que tout fonctionne bien !

Les deux pièces principales occupées par ce réseau mesurent environ 75 mètres carrés chacune, ce qui fait que sur la maquette, les trains parcourent un peu plus de 140 mètres de voies. Deux points du réseau ont fait l'objet d'aménagements particuliers pour en simplifier l'exploitation. A la sortie de la raquette se trouvant au centre de la pièce du haut et accueillant le dépôt de la gare de Guillac, un triangle de retournement a été aménagé. Il permet aux trains de rentrer ou de sortir du dépôt vers l'une ou l'autre partie de la maquette, et de rejoindre indifféremment la voie V1 ou la voie V2. Pour cela, la voie unique a été banalisée, c'est à dire que les circulations peuvent s'y faire dans l'un ou l'autre sens.

Dans la partie de la pièce du haut, adjacente à celle du bas, l'autre aménagement a consisté à mettre en place ce que les modélistes du CMFA appellent l'ascenseur. Une rampe hélicoïdale qui permet aux trains de compenser la différence de niveaux existantes entre les deux pièces. Les deux réseaux ont une relative indépendance dans leur fonctionnement, mais les trains peuvent assez facilement passer de l'un à l'autre, grâce à un panneau lumineux qui indique aux opérateurs s'il leur est possible d'engager un train dans le tunnel qui leur permet de traverser le mur séparant les deux pièces. La gare cachée ou peuvent être stockées les rames en circulation, et d'où d'autres convois peuvent à l'inverse partir sur les réseaux, est en effet située dans la pièce du bas.

Une seconde pièce dont la superficie est elle aussi bien occupée, puisqu'outre cette portion du réseau principal, on y trouve également un réseau à l'échelle N de belles dimensions que je vous présenterais dans le prochain numéro des Rendez-vous du lundi d'Aiguillages, et les modules juniors sur lesquels s'affairent les plus jeunes membres du club.

L’année dernière on avait émis l’hypothèse de créer un module Junior pour pouvoir assister à un projet de modélisme dès son début. Nous, la majorité des jeunes quand on est arrivé, les réseaux étaient déjà faits donc on a dit « ce serait sympa qu’on puisse faire un petit module », du coup on est partis sur l’idée d’une petite voie unique en campagne avec une gare et un chargement de ballast pour faire un peu d’animation.

Dans un temps relativement court, les juniors du club sont passés par toutes les étapes de la construction d'un réseau.

La menuiserie, l’électricité, le décor et après on a fignolé tout ça, il n’y a plus qu’à espérer qu’un jour on tourne pour les rencontres des modules Junior. On a déjà fait une expo mais en autonome. On y rajoute une coulisse à ce module-là avec des tiroirs parce que ce qu’on voulait c’était gagner un maximum d’espace au niveau des tailles de coulisses, donc plutôt que de faire avec plusieurs aiguillages qui réduisent l’espace de stockage, on a comme un système de pont transbordeur et en fonction du convoi qu’on veut, on fait sortir la rame souhaitée. L’exploitation est assez simple et même le câblage, on n’a pas de sécurité, on gère bien, il faut bien regarder la circulation mais sinon on n’a pas de grosses difficultés.

Depuis le tournage de ce reportage, les modules juniors ont continué à évoluer, et ce ne sont pas les idées qui manquent à Antoine pour la suite.

Il y a peut-être un 4ème module qui pourrait venir quand on aura vraiment bien fini ces trois-là, parce qu’on a encore pas mal de travail à faire, surtout sur les animations lumineuses, les signaux mécaniques et plein de petits détails, mais il pourrait y avoir un 4ème module qui sortirait.

Affaire à suivre … En attendant, je vous présenterais dans le prochain numéro des Rendez-Vous du Lundi d'Aiguillages, l'autre grand réseau du CMFA, celui à l'échelle N, et je vous rappelle que le Club Des Modélistes Ferroviaires Arpajonnais est ouvert à la visite les lundi et samedi après-midi de 14 heures à 18 heures, il se trouve 100 grande rue à Arpajon.

La semaine prochaine dans Aiguillages, un reportage consacré au patrimoine, comme chaque dernier vendredi du mois, et ce sera une première, je vous parlerais d'un funiculaire, celui de Thonon les bains.

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