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Mini-World Lyon L'avancement du projet en décembre 2014

Mini-World Lyon

L'avancement du projet en décembre 2014

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Mini-World Lyon L'avancement du projet en décembre 2014

Transcription :

Cet épisode aurait du être consacré à l'ouverture de Mini-World Lyon qui avait été initialement envisagée en décembre 2014, à l'occasion de la fête des lumières à Lyon. Oui, mais voilà, un projet de cette envergure, ne se laisse pas manipuler aussi facilement que l'on pourrait l'espérer, et parfois quelques difficultés imprévues viennent enrayer un mécanisme pourtant bien huilé. Ce n'est en effet pas la construction de la maquette en elle même qui a posé problème, mais plutôt le lieu de son installation. Au départ, ce devait être l'usine Tase, là même ou nous nous trouvons, mais à l'étage au dessus. Celui-ci étant réservé à l'atelier. L'usine Tase est une friche industrielle dont la réhabilitation est en cours. Mais celle-ci a un coup, plus de 2 millions d'euros à la charge du projet Mini World Lyon sur un budget total de 3 millions pour la construction et l'installation de la maquette. L'équation a fini par poser problème et certaines banques n'ont pas souhaité s'engager plus avant sur le projet. Les initiateurs de Mini World Lyon ont donc du chercher une solution alternative. A deux pas de l'usine Tase, se trouve le centre commercial dit du Carré de Soie. Et celui-ci disposera très prochainement de la surface dont Mini World a besoin. Les tractations sont allées bon train cet automne, et c'est maintenant officiel, Mini World s'installera en plein cœur du centre commercial mais dans un an seulement. Alors reprenons notre calculette pour savoir ou nous en sommes.

Au démarrage on avait 1700 m² de surface pour l'ouverture, et après on avait une réserve de surface de 1700 m² supplémentaires qu'on pouvait utiliser au fur et à mesure, mais moyennant surtout des gros travaux étant donné qu'on est dans une friche industrielle. Donc la différence c'est qu'au Carré de Soie on part sur 3300 m² donc on a la surface disponible immédiatement, qui nous permettra de nous étendre à peu de frais si on veut agrandir les mondes, parce que le but en fait c'est de créer au démarrage trois mondes, comme on évoquait tout de suite la ville, la montagne, la campagne, on avait prévu dans les deux années qui suivent de faire Lyon et les alentours, et après, tous les deux-trois ans, de créer des nouveaux mondes, pour créer une revisitabilité. On a eu après une idée de faire une ville futuriste, et après d'autres idées d'autres pays, donc là on va pouvoir facilement s'étendre en étant dans une grosse surface directement.

Deux fois 1700 mètres carrés soient 3400 mètres carrés à l'usine Tase, ou 3300 mètres carrés dans le centre commercial voisin, ça ne fait en effet pas une grosse différence. D'autant que le Carré de Soie reçoit plus de 5 millions de visiteurs chaque année, ce qui ne peut qu'exposer Mini World Lyon à un public encore plus large. Mais continuons les math. Ce ne sont finalement pas trois mondes mais 3 mondes et demi qui seront ouvert au public en décembre prochain. La ville, la montagne et la campagne, plus un petit bout de Lyon.

Je pense que raisonnablement, Fourvière pourra être finie, avec les pentes de la Croix-Rousse, on ne sait pas trop à quel niveau de construction on sera, mais les visiteurs, après avoir visité les trois mondes, pourront commencer à visiter ce qui a été construit à Lyon et voir les maquettistes en train de construire, ce qui peut être très intéressant. Au fur et à mesure, on pense qu'il va nous falloir à peu près deux ans pour faire Lyon, où là, les gens pourront voir l'évocation de Lyon, les grands bâtiments, les grandes constructions de Lyon , sous deux ans totalement finis. Et après la construction de nouveaux mondes, continuellement, sur les dix années qui viennent.

Lyon aura bien sur sa gare, mais les arbitrages n'ayant pas tout à fait encore été rendu, on ne sait pas de façon certaine laquelle des grandes gares lyonnaises sera reproduite dans ce nouveau monde. Après la calculatrice, sortons notre agenda. Nous sommes en décembre 2014, l'ouverture est dans un an, un nouveau compte à rebours est par conséquent lancé : A quand le déménagement ?

Pas avant l'été, parce que ce qu'il faut savoir c'est qu'il faut beaucoup de travaux pour qu'on puisse s'installer, on créé une coque complète sur 3300 m², tous les aménagements, parce qu'on a des contraintes bien spécifiques pour les mondes, qui sont en surpression, donc il y a une climatisation particulière, on a un restaurant qui va faire plus de 100 couverts, on a une boutique qui fait plus de 120 m², on a un espace cinéma 3D, on a un espace d'exposition, donc il y a tout à construire, il faut que les architectes travaillent, qu'on dépose un permis de construire, ça prend du temps, plus la construction, ce qui fait qu'on aura pas les locaux raisonnablement avant août-septembre, et nous après derrière, comme vous avez pu suivre l'évolution, on a beaucoup de modules qu'on va déplacer et ré-assembler, ça va nous prendre 2 à 3 mois pour les déplacer et les ré-assembler avant l'ouverture, on espère tenir la date définitive de décembre 2015, pour être prêts pour la Fête des Lumières 2015.

Côté atelier, les efforts se portent comme prévu essentiellement sur la réalisation des modules qui prendront leur place dans la montagne, et se sont notamment Maxime et Bruno qui tutoient les sommets.

Là on a fait très léger, donc c'est Bruno qui s'est occupé de la structure, il a mis le moins de bois possible, il a ajouré énormément vu qu'il faut les monter à la main, le bas de la montagne est à plus de 2 mètres de haut. Donc en fait c'est des chapeaux qu'on pose au-dessus, qui vont rester démontables tout le temps. Après c'est grillagé, on met une très fine couche de plâtre et on fait quelques rochers par-dessus, avec des bouts de mousse pour donner beaucoup de relief.

Le souci du poids des modules est permanent, il faut le limiter au maximum.
Différentes équipes travaillent en parallèle, car il s'agit non seulement de produire les décors, mais également de poser les voies ferroviaires ou routières ou encore d'assurer le câblage électrique. Si les efforts du moment portent visiblement sur la fabrication de l'infrastructure de la montagne et sa décoration, d'autres petites mains continuent pendant ce temps, de manipuler le fer à souder.

On fait des cartes pour les cerveaux moteurs et les capteurs qui vont repérer les voitures qui vont partir sur la route, c'est-à-dire savoir où la voiture passe et aussi savoir quelle direction elle va prendre en fonction des cerveaux moteurs qu'on va diriger depuis l'ordinateur. Il doit y en avoir une vingtaine je pense sur la ville, ça fait déjà pas mal. Je crois qu'il y a six cerveaux moteurs par carte, et donc chaque fois normalement il y a deux possibilités de direction, donc deux capteurs différents, plus tous les deux mètres, un capteur en plus, ça commence à faire beaucoup ! Tout à câbler manuellement, évidemment, sinon ça n'a pas d'intérêt ...

Pour tenir le délai les maquettistes ne chôment pas. Et pendant que Serge et Emilie s'affairent autour des derniers détails de la construction d'un grand canyon de 13 mètres de long, Jean Marc Harté en profite pour faire le point sur l'avancé des travaux depuis ma dernière visite à la rentrée de septembre.

D'abord, la rampe hélicoïdale est terminée, il y a trois échelles dessus, je sais pas si t'as vu, et puis on a surtout avancé sur les pics, mais aussi sur le canyon que tu vois derrière, dans lequel il y a je crois une dizaine de ponts divers et variés : des petits ponts pour la route, qui sont, je dirais, plutôt bucoliques, et puis après, dès qu'on va commencer à toucher au bois, là on a des choses un peu plus sérieuses, notamment des ponts en pierre, des ponts en métal, on a une reproduction du pont de ? qu'on doit voir derrière, et il y a un autre pont suspendu, qui lui n'est pas présent parce qu'on l'a protégé, et lui fait 1 mètre 80 de long, sur une épaisseur de 6 millimètres, et malgré ça il est très solide parce qu'il est vraiment fonctionnel, avec des haubans, ce qui fait que sur ce pont qui fait quand même à peu près 12 centimètres de large, il y a une voie métrique et en plus une route. Donc on aura des véhicules qui vont circuler et des trains, et malgré le poids, ça ne bougera pas. Ça c'est assez impressionnant.

Depuis le début du projet, une contrainte forte pèse sur les maquettistes. Il faut que les modules soient déplaçables. A l'origine, ils devaient être montés d'un étage. Avec la nouvelle donne, le déménagement, il leur faudra parcourir quelques centaines de mètres. Du coup tout a été pensé pour pouvoir être découpé à l'horizontal et aussi à la verticale.

Tous les modules sont construits par morceaux de 3 mètres 60 par 2 mètres 40 sur une hauteur possible de 1 mètre 40. Donc il faut tout organiser pour que chaque module puisse se séparer, voyager, et à la fin bien sûr on va tout ressouder, tout va se remettre correctement donc ça nécessite évidemment beaucoup de travail pour arriver à ça, que ce soit au niveau du bois mais aussi au niveau du décor, que ce soit au niveau des voies, au niveau des routes, et je peux vous dire que c'est loin d'être simple … Et bien sûr, sur toute la partie électrique qui doit forcément jouer. Donc tout ça c'est compliqué et c'est pour ça qu'on travaille en couche. La première couche va en fait jusqu'à 2 mètres, puisqu'en fait c'est 1 mètre 40 plus les 60 centimètres de pied qui sont démontables. Après on a une deuxième couche qui fait encore un gros mètre sur la montagne, et pour les montagnes qui dépassent trois mètres donc, automatiquement nous avons une couche supplémentaire, qui généralement est, je dirais, la plus légère, pour éviter de porter … Ça n'empêche quand même que, au niveau de la montagne, je ne sais pas si on voit derrière, mais sur les plus hautes parties nous avons une structure métallique qui permet de supporter jusqu'à 500 kilos et qui permet même aux personnes de circuler dessus pour pouvoir travailler sans risques, avec une structure assez lourde, puisque rien que le quadrillage au-dessus fait pratiquement 100 kilos

Chaque module pèse entre 100 et 120 kilos, certains de ceux qui viendront prendre place dans le monde de la montagne, peuvent atteindre le triple, même si l'épaisseur de plâtre a été réduite au minimum pour éviter toute surcharge.

Reste un nouveau problème à régler : celui de la place. Puisque l'ouverture du projet a été retardé, et que les nouveaux locaux ne seront accessibles que l'été prochain, il n'y en a plus guère de disponible pour construire de nouveaux modules. Alors que faire de ceux qui sont dores et déjà réalisés ?

Ce que nous allons faire c'est que nous allons finaliser la plupart des modules, et nous allons tout simplement les stocker, protégés, puisqu'ils sont quasiment terminés pour pratiquement la moitié, pour tout simplement les stocker dans un système de racks, les uns sur les autres avec une protection. En conséquence, nous aurons de la place, ce qui nous permettra de pouvoir faire dans un premier temps, jusqu'au mois de mai, toute la partie campagne, dont une partie est déjà faite à l'extérieur sous la direction de Patrick Crolle ?, et nous aurons après, quand on aura fini cette partie campagne, que nous mettrons en racks aussi, et comme il nous restera du temps avant le déménagement, on va se permettre de commencer le monde de Lyon et nous avons déjà pas mal d'idées, il y a déjà, à titre indicatif, la Notre-Dame de Fourvière qui est en cours de construction.

Et côté construction bien avancée, il y a la ville qui a été dotée de son église, on l'avait vu sortir de son carton dans le précédent numéro d'Aiguillages, la gare dont le bâtiment voyageur a été mis en place. La passerelle piéton va bientôt rejoindre l'ensemble. A noter que les paysages du Jura ont eux aussi bien pris forme, et que l'on pourra prendre le train, c'est une bonne nouvelle, à la gare de Trifouillis. En cherchant bien, vous devriez y trouver des oies.

Une bonne nouvelle pour les adeptes des sports d'hiver, la neige est tombée en abondance même, sur les montagnes de Mini World Lyon

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