La gare de La Tour du Pin

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La gare de La Tour du Pin

Transcription :

La gare de la Tour du Pin est située très précisément au point kilométrique 56,696 de la ligne reliant la gare de Lyon Perrache à Marseille Saint-Charles, via Grenoble. Cette relation constitue une alternative à la très fréquentée ligne Paris-Lyon-Marseille, empruntant quand à elle la vallée du Rhône. Nous sommes entre 1938 et 1945, l'échelle est le Ho, à cette époque cohabitent machines diesels et vapeurs. La gare de la Tour du Pin fut inaugurée en 1861. La concession pour l'exploitation de la ligne avait été accordée à la Compagnie des Chemins de Fer du Dauphiné, mais ayant fusionnée entre temps avec le PLM, c'est cette dernière qui sera chargée d'y organiser les circulations. A l'époque qui nous intéresse ici, la ligne n'est pas électrifiée. Ce sera fait beaucoup plus tard, entre 1979 et 1985. Ce n'est pas la première fois que le club évoque le site de la gare de la Tour du Pin, il l'avait fait sur une précédente maquette, qui avait du être détruite à l'occasion d'un déménagement. La période choisie pour cette première réalisation était beaucoup plus contemporaine, puisque située après l'électrification de la ligne. L'Association des Modélistes Ferroviaires Turripinois a été créée en 1981. Au départ il s'agissait d'une association pluri-disciplinaire, mais très vite, le modélisme ferroviaire a dominé les autres pratiques. Une autre forme de spécialisation a vu le jour au sein du club : la reproduction de sites ferroviaires situés sur l'axe Lyon-Grenoble-Chambéry. Une association très active donc, bien que ne comptant qu'une dizaine de membres. Cette nouvelle représentation de la gare de la Tour du Pin, au tournant des époques II et III, étant sa toute dernière création.
Dans les années 38 à 45 la traction des trains est assurée notamment par des locomotives à vapeur de type 141 C attachées aux dépôts de Lyon Mouche, de Grenoble ou de Vénissieux. A la fin de cette période, elles côtoieront les premiers engins diesels, mais aussi les prestigieuses 141 P, celles numérotées de 1 à 15.
En hiver 1938, un train rapide de nuit, est mis en service entre Grenoble et Paris, via Lyon et Dijon.

L'un des membres de l'AMT, est un passionné de grues et d'engins spéciaux. En regardant bien ces images, vous en apercevrez quelques unes.

Ici, les trains de marchandises sont composés avant qu'ils ne puissent partir en ligne. Cette partie du réseau permet de nombreuses manœuvres. Il s'agit de couper ou de raccorder les rames en fonction des besoins. Les trains sont préparés par des petites locomotives à vapeur de manœuvre, puis pris en charge par de plus grosses ou des engins diesels. Le trafic étant dense sur la ligne principale, il faut savoir attendre une petite accalmie dans les circulations, pour pouvoir insérer un nouveau convoi sur le réseau.

Les signaux mécaniques sont animés. Les lampadaires marquent bien leur époque.

A la gauche de l'écran, vous apercevez une voie de tramway. C'est celle du TOD, les Tramways l'Ouest du Dauphiné, de la Tour du Pin, aux Avenières. La compagnie exploitait trois lignes dans la région Lyon-Montplaisir à Saint-Marcelin via la Côte Saint-André, Bonpertuis au Pont de Bonvoisin, et la Tour du Pin les Avenières. Un peu moins de 18 kilomètres reliés en un peu plus d'une heure 20. La voie était métrique, et peu avare en courbes serrées et pentes un peu raide, ce qui explique le temps de trajet, et une moyenne de 13 km/h. A la Tour du Pin, le terminus de la ligne se faisait dans la cour de la gare. Les Tramways de l'Ouest du Dauphiné exploitaient des locomotives à vapeur dont des Pinguely 030 bi-cabine, fabriquées à Lyon. L'une d'elle à pu être sauvegardée, et à durant quelques années pu être de nouveau exploitée par le Chemin de Fer du Vivarais. Aujourd'hui, elle a été confiée à la SGVA L'Association de Sauvegarde et Gestion de Véhicules Anciens, auquel Aiguillages avait consacré un numéro il y a de cela quelques temps. Sa restauration est en cours.

Sur la maquette de l'AMT, l'échelle du tramway est le Hom, puisque sa voie était métrique. L'exploitation de ce petit bout du réseau est automatisée. C'est une temporisation qui commande le départ des trains et règle le ballet de leurs incessants allers-retours.

Cette maquette a été filmée à Valdahon, lors du 3ème salon Haut Doubs Miniatures, organisé par l'association l'X2800 du Haut-Doubs. Une exposition riche en réseaux et en échelles variées, dont je vous reparlerais forcément, dans de prochains numéros d'Aiguillages.

La semaine prochaine dans Aiguillages, le club de Nouvion sur Meuse, nous reviendrons sur l'exposition organisée au printemps dernier et sur l'avancée du projet le Mosan.

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